SURREALISME

Je compose certains de mes tableaux comme des énigmes visuelles, je laisse l’interprétation libre et toujours changeante. «C’est le regardeur qui fait le tableau», disait Marcel Duchamp. Par associations de formes et de plans, des apparitions imaginaires, parfois furtives, s’immiscent entre plusieurs réalités, cherchent la faille qui conduit à un univers fantastique et ouvrent une lucarne sur de curieuses silhouettes, de multiples perspectives.
J’interroge les limites entre abstraction et figuration, et je tente de rendre compte de la complexité de la vision, des divers sens de lecture, pour que l’appréciation du visible conserve son caractère insaisissable.
Dans un monde en perpétuelle évolution, dans cette marche de la mondialisation, j’ouvre une réflexion sur ces transferts culturels, sur ce melting-pot civilisationnel.